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GMBI : ou pourquoi faire simple quand on peut...
GMBI : ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…
Au cours de l’épisode précédent, nous avions vu que le rejeton de la centrale était un grand prématuré et que la diffusion de ce progiciel relevait d’une absence de connaissance réelle de la mission et d’un manque total d’anticipation des conséquences dues à son statut de grand prématuré.
Où les choses tournent à une représentation de UBU Roi, c’est dans la multiplication des stratégies de contournement mises en œuvre par les collègues du SDIF pour accomplir leur tâches.
Avant que GMBI ne viennent polluer les services du SDIF, saisir une déclaration ne relevait pas des douze travaux d’Hercule. Par exemple, pour un pavillon, ma déclaration était préparée en recherchant la parcelle et son numéro de section, l’adresse du bien, la catégorie cadastrale, le coefficient de situation générale et s’il existait ou de situation particulière, la catégorie dans laquelle devait être classée le bien pour la valeur locative. Une fois ces renseignements codés, la déclaration était saisie, puis classée.
Avec GMBI, des tâches supplémentaires viennent complexifier un process somme toute relativement simple. En premier lieu, il faut aller récupérer la déclaration à saisir dans GESLOC. GESLOC est le module contenant SURF, EVALOC et SURF Une fois celle-ci téléchargée, avec éventuellement ses annexes s’il existe des dépendances, commence une phase de reprise manuelle des éléments sur une fiche support. Les éléments servis sous GMBI ne sont en effet pas suffisant pour permettre une prise en charge de la déclaration sous MAJIC en activité 3A. L’agent va donc collecter les informations nécessaires, dans les applications cadastrales pour en permettre la saisie . Une fois saisie, les éléments ayant servi à la prise en charge de la déclaration sont archivés. Il n’existe en effet à l’heure actuelle, aucune directive précise sur le mode de conservation des éléments supports…
Vive la dématérialisation !!
Article publié le 7 août 2023.